Apnée du sommeil

L’objectif de ce traitement est de supprimer les symptômes et les risques de complication.

La réussite de ce traitement repose tout d’abord sur des règles hygiéno-diététiques incontournables telles que la réduction pondérale via un régime diététique, la diminution voire l’arrêt de la consommation d’alcool, d’excitants, se coucher à heure fixe, pas trop tard. Les somnifères sont contre-indiqués en raison de la dépression respiratoire qu’ils peuvent entraîner.

Le traitement principal et de référence du syndrome d’apnée du sommeil repose à ce jour sur l’utilisation d’un appareil d’assistance respiratoire nocturne (CPAP : Continuous Positive Airway Pressure) qui permet de maintenir ouvertes les voies aériennes supérieures grâce à l’insufflation d’une pression positive continue par le biais d’un masque relié à un compresseur.
Ainsi, les apnées disparaissent et le sommeil est de meilleure qualité.

Ce traitement est parfaitement efficace, bien toléré,  mais contraignant, nécessitant une éducation particulière du patient et une utilisation minimale de 5 à 6 heures par nuit de la machine. Il est le plus souvent pris en charge par la sécurité sociale (suivant certains critères) car onéreux.

La chirurgie a en général peu de place dans le traitement du syndrome d’apnée du sommeil sauf en cas d’anomalie anatomique évidente. Ces opérations sont en général complexes et concernent les tissus mous, la langue, le palais,  le pharynx,  les amygdales (à tire indicatif : pharyngotomie, uvulopalatopharyngoplastie, basiglossectomie, amygdalectomie) ainsi que les structures osseuses (mandibules et maxillaire, os hyoïde).